Flyboard, l'envol mondial d'un sport spectaculaire

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Cette nouvelle discipline sportive permet à la fois de voler comme un oiseau et nager comme un dauphin, des capacités surhumaines extraordinaires dont on rêve depuis toujours.

Après les débuts de ce nouveau sport nautique en 2012 et le premier championnat du monde de flyboard gagné par le français Stéphane Prayas en Octobre à Doha, ce sport à sensations fortes, au croisement de différentes displines comme le surf ou le wakeboard, est devenu en quelques mois un phénomène mondial.

Adopté immédiatement par le grand public, son lancement marquera une dâte majeure de l'histoire des loisirs nautiques comme un sport qui a fait un buzz planétaire avec des shows aux quatre coins de la planète et des images à couper le souffle sur internet.

Le succès du flyboard s'explique simplement. C'est certainement la discipline nautique la plus spectaculaire, entre autres par l'aspect des figures artistiques - permettant toutes sortes de voltiges dans l'eau et au-dessus de l'eau - mais aussi par le niveau technique de ses compétiteurs, pour la plupart des champions de Jet ski freestyle.

Au-delà de l'exploit des sportifs professionnels et des démonstrations spectaculaires - entre discipline de l'extrême et nouveau sport de loisir à la mode, le flyboard reste accessible à tous y compris pour un baptême sportif, sinon pour une pratique occasionnelle.

On se jette à l'eau pieds liés !

Si au moins un briefing de sécurité et une séance d'initiation sont nécessaires pour se diriger correctement et surtout trouver son point d'équilibre, quelques minutes suffisent en général pour apprécier l'effet « Iron Man », qui permet ici, de voler en douceur à la surface de l'eau presque comme sur un coussin d'air et à une vitesse maximale de 30 km/h. Mais, si vous êtes de nature prudente sachez aussi que la vitesse verticale d'une chute reste inférieur à 25 km/h. L'eau permet aussi un amorti en atténuant le choc durant les chutes éventuelles.

Si à ce stade voler n'est déjà plus un rêve, il faudra s'armer de patience avant d'aborder des figures plus complexes, comme cette superbe démonstration de Stéphane Prayas. C'est d'ailleurs ce mélange des genres, qui rend cette discipline très populaire, avec une pratique extrême à la limite de l'exploit, mais abordable par beaucoup d'entre nous car très intuitive - un peu comme apprendre à marcher -, et enfin d'une grande simplicité technologique - bien que la mise au point de l'engin ai demandé quelques mois d'essais et de recherches.

La mise au point du premier prototype

Cette idée de voler avec un équipement doté d'un turbojet n'est d'ailleurs pas nouvelle, puisque dès 1949 l'U.S. Army commença des recherches pour développer un dispositif, qui accroché dans le dos d'un soldat pourrait le propulser en l'air. Thomas Moore dans les années cinquante mis au point un réacteur alimenté par des bouteilles d'azote fixées dans le dos. Mais le prototype fonctionnait seulement quelques secondes.

En 2011, c'est Franky Zapata, pilote professionnel français, compétiteur et champion international de jetski, qui a eu l'excellente idée d'utiliser la force de la turbine d'un jet pour se propulser en l'air. En quelques mois, du concept à la mise au point plus compliqué que prévu, va naître un engin étrange permettant toutes les accrobaties aquatiques possibles: virages serrés, backflips, plongées en apnée pour rejaillir dans les airs comme un poisson volant...

Depuis la sortie du premier prototype, le principe du flyboard reste toujours le même: un scaphandre relié à un jetski par un gros tuyau de 18m récupère l'eau en sortie du jet puis envoie de l'eau à forte pression sous les pieds du flyboarder attachés sur une planche de type wakeboard.

Ensuite, le pilote se dirige grâce grâce à l'inclinaison donnée à la planche et en option, grâce aux commandes manuelles des buses sous les mains permettant de se stabiliser et de s'élever jusqu'à 10m au-dessus de l'eau (avec un jet de 250CV), pour ensuite se propulser aussi bien dans les airs que sous l'eau.

En 2013, les innovations ne manquent pas, et ont de quoi séduire les possesseurs de jetski pour de nouvelles sensations. Le tuyau se range dans le coffre du jetski et un système ingénieux d'attache rapide permet de connecter et déconnecter rapidement le coude qui raccorde le tuyau à la sortie de la turbine du jet. Egalement, 2 tuyaux optionnels fixés sur les avant-bras permettent d'obtenir 2 jets (d'eau) au niveau des mains.

Pour autant, si vous ne disposez pas d'un jetski pour l'équiper du kit mis au point par la société française (Zapata Racing) , ne vous découragez pas ! Si vous souhaitez tenter l'aventure du Flyboard, vous pouvez peut-être vous initier à cette nouvelle discipline, près de chez-vous.

Notes

[1] Crédits photo : MaGuide (CC By 2.0)


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