• post débarquement

    Le jour J (D-Day) la météo est peu clémente, un LCVP manoeuvré par les Coast Guards et appartenant au U.S.S. Samuel Chase débarque ses troupes le matin du 6 Juin vers 7h30, à marée montante devant la plage de Saint Laurent sur Mer.

  • post d-day

    Dès le début de l'assaut tout se passa fort mal, la mer était très mauvaise et les tanks Sherman amphibies coulèrent presque tous, 2 sappers américains (5th ESB) aident un naufragé à regagner avec peine la plage d'Omaha Beach.

  • post normandie

    Pour tenter d'échapper aux rafales des mitailleuses les soldats ont plongé sous l'eau ou sauté par-dessus les côtés des LCVP, mais doivent lutter pour éviter la noyade. Des infirmiers du 2nd NBB aident un parachutiste blessé à monter dans un LCVP sanitaire sur la plage d'Utah.

  • post bataille normandie

    Des Renforts arrivent sur Omaha devant la falaise d'une trentaine de mètres de haut de Colleville sur Mer, après une matinée de massacres, une par une, les sorties de la plage furent ouvertes avec l'aide du génie et les bombardements des destroyers.

  • post 6 juin 1944

    Le 6 juin 1944, le commandement dépité hésite à abandonner le débarquement sur Omaha, un jour plus tard ce cliché est pris sur le croiseur USS Augusta, l'inquiétude de l'état-major est tombée, de gauche à droite, le Général Royce, 9th USAAF, le Général Bradley, 1st US Army et le Général Eisenhower, Commandant Suprême des Forces Expéditionnaires alliées.

  • post

    Plage de débarquement d'Utah Beach, le 8 juin 1944, l'établissement de la tête de pont américaine s'effectue petit à petit. Le matériel et les véhicules sont déchargés sur les plages. Au total, 1 213 bateaux de guerre (destroyers, cuirassés…), 736 navires de soutien, 864 cargos et 4126 engins et péniches débarquent 20 000 véhicules et 156 000 hommes sur les plages normandes.

  • post

    A compter du 6 juin et durant tout l'été 1944, la Résistance a joué un rôle déterminent dans la libération du pays, 820 locomotives sont endommagées. Un train dont la locomotive a explosé sur place est immobilisé sur une voie ferrée en gare de Canisy - Manche.

  • post

    Au passage à niveau de Lison, une Jeep "draisine" Ford typique des forces du Commonwealth montée sur rail, les pneumatiques retirés et arrimés sur les flancs du véhicule.

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    Dans les ruines de Cherbourg, un soldat allemand se rend à un soldat américain. Pour la réussite du plan Overlord les Alliés doivent s'emparer du port de Cherbourg, qui acceuillera les navires, transportant les équipements et les hommes pour la poursuite de la bataille et tenter de prendre le front en tenaille avec la 4ème Division du Général Barton dans le bas cotentin.

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    Pendant encore un mois, de longs combats vont se poursuivre jusqu'à la fin juillet, au Nord-Nord-ouest de Rânes, sur la route de Fromentel, Tank Destroyer M10 du 703rd TD Bn. de la Third Armored Division, les membres de l'équipage ont camouflé leur char à la perfection.

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    Le 29 juillet, à l'angle S-E du parvis Notre-Dame, dans les ruines du portail de la cathédrale, un cliché surréaliste, le supérieur et le directeur du Grand Séminaire de Coutances, les chanoines suivis de 2 séminaristes secouristes.

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    Le 2 août, la 2è DB traverse La Haye du Puits et se regroupe sur les communes de Mobecq et Vesly ; qu'elle quitte le 6 août pour son premier combat le 7 aout au sud d'Avranches... c'est la percée de la ville qui a décidé de la victoire des alliés en Normandie.

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    Le 18 mai 1945, la Cérémonie de la victoire, s'est déroulée sur le Cours Jonville à Granville, n'oublions pas que le 6 juin 1944, 156 000 soldats alliés, américains, britanniques et canadiens pour l'essentiel, foulent le sol de Normandie, près de 3000 soldats américains sont morts à Omaha Beach, l'engagement du VIIe Corps US dans le Cotentin à duré 24 jours, déplorant plus de 22 000 pertes, au total, près de 140 000 morts, alliés, allemands et civils, la bataille de Normandie qui dura presque trois mois, a été une des plus sanglantes de la deuxième guerre mondiale.

Si la France, n'oubliera jamais, le sacrifice de tous ces héros de l'humanité, cette bataille de Normandie fut aussi celle des civils, de nombreuses communes furent touchées par les bombardements alliés, notamment celle de Caen, ville martyre de la libération, 3000 civils trouvent la mort dans les premières heures, 20 000 Normands trouvent la mort dans les semaines qui ont suivi le Débarquement, soit 1/3 de tous les civils français tués durant la Seconde Guerre mondiale, et 150 000 connaissent un exode ininterrompu, déchirés entre la joie de retrouver la liberté et la douleur face à la perte de proches. Le 6 juin 1944, en représailles du débarquement, les Nazis ont fusillé 80 prisonniers détenus à la maison d'arrêt de Caen. Dès les premiers jours le Général Montgomery se concentre sur la défense de Caen, et compte sur la supériorité de la RAF, pour prendre la ville rapidement, la ville sera libérée le 21 juillet, mais, elle ne sera qu'un monceau de ruines, pour le Général Patton il suffisait d'encercler la ville pour couper le ravitaillement de sa garnison, du reste, la percée d'Avranches, l'opération Cobra, est l'une des opérations majeures qui a décidé de la victoire des alliés en Normandie, et permis aux blindés de Patton de rejoindre Avranches puis de foncer sur Saint-Malo.

Voici le récit poignant d'un jeune caennais de 18 ans, fuyant la ville avec ses parents et sa jeune soeur, à travers les rues de Caen rasées par les bombes : Dans la nuit du 5 juin 1944 les premières bombes tombèrent sur Caen. Des haut-parleurs disaient à la population de rester chez elle tandis que les radios anglaises disaient de partir. J'ai convaincu mes parents malgré leur réticence de nous en aller. Nous sommes partis à pied pour sortir de Caen par la rue d'Authie. Les obus des alliés sur la côte pleuvaient sur Caen sans arrêt. Nous avons dû rebrousser chemin par la rue du général Moulin. Les bombardiers et les tirs côtiers nous rendaient fous. Nous ne pouvions plus avancer... Au matin du 6 juin la 2l ième Panzer du général Courtmayer nous barrait le passage en repartant pour un deuxième assaut sur la côte, des bombardiers anglo-américains « les typhons » les avaient refoulés la première fois avec des roquettes anti-chars. De jeunes soldats portaient des foulards rouges ou verts. Ils se tenaient debout dans les tourelles. Leurs officiers étaient dans des véhicules, derrière les chars, pour qu'ils ne reculent plus et reprennent la direction de la côte. Ensuite, j'ai vu arrivé une escadrille de six avions qui a bombardé la place des « Petites Boucheries ». Il ne restait de la foule amassée devant les magasins qu'une bouillie sanglante de corps déchiquetés. Des obus remplis de billes d'acier sifflaient autour de nous. C'étaient des shrapnel. Les billes entraient dans les corps en y faisant des petits trous mais quand la bille éclatait à l'intérieur, elle provoquait de graves blessures. L'image d'une silhouette de femme s'affichait en rouge sur la façade de sa maison en partie détruite. Ma soeur et moi, ainsi que d'autres personnes accourues après les explosions, ont a tenté de porter secours aux survivants, prisonniers sous les décombres de leur maison. Les grands- parents d'une famille étaient morts, épaule contre épaule, dans leur salle à manger. La mère et la fille étaient dans la cuisine coincées et blessées. On essaya de déblayer avec les mains. Il était dix heures trente et le début d'un long calvaire, tout le centre-ville de Caen n'était plus qu'un amas de ruines.