Galgos Espagne Reportages

Au-delà du pire de l'humanité Documents et vidéos

(Attention, des images et propos de certains reportages peuvent choquer les personnes sensibles)

Cette page rassemble un certain nombre de documents (vidéos, reportages, articles..) qui interpellent, certaines sources témoignent aussi du formidable travail qui est réalisé, par les bénévoles et les associations en partenariat avec les refuges en Espagne. Des protecteurs de tous pays qui n'hésitent pas à parcourir des milliers de kilomètres pour offrir à leurs protégés une nouvelle vie. Une grande chaîne de solidarité humaine sans qui rien ne serait possible grâce aux efforts conjoints de bénévoles de part et d'autres des pyrénées. Un travail si nécessaire pour soulager le sort des Galgos et des Podencos en attendant que le cauchemar cesse un jour. La date du 1er février a été choisie pour "La journée mondiale des Galgos" car elle marque la fin de la saison de chasse, et le début d'une autre épreuve pour les Galgos abandonnés à leur sort. C'est durant cette période, lors d'un jogging, que la perchiste de Malaga, Dana Cervantes, neuf fois championne d'Espagne, raconte dans un post publié sur son compte Instagram, comment elle découvre Petra et décide son propriétaire de le laisser l'emmener chez elle. De récentes lois interdisent de pendre son lévrier ou de l'attacher pour l'entraîner derrière un véhicule. Malgré tout ce qui est fait, malgré l'acharnement des bénévoles, des protecteurs espagnols et toutes les associations qui se battent ensembles, le spectre de ces coutumes rode toujours.

Le film documentaire de Pascale Shemele - Le Galgo espagnol - Une vie après la chasse -, apporte à travers des témoignages des éléments de réponse à diverses questions. Un galguero (chasseur) explique la situation, chacun cherche le champion qui va rapporter gros. Dans son petit village, il y a 120 chasseurs qui élèveraient chacun tous les ans une vingtaine de galgos. Dans ce seul petit village d'Espagne, tous les ans, il y aurait donc 2400 Galgos élevés pour l'entrainement et des galgas pour la reproduction, une galga peut mettre bas jusqu'à neuf chiots, mais un jour ou l'autre chacun d'eux coûte cher à nourrir puisque la relève court plus vite. Alors au mieux, ils sont abandonnés dans un refuge ou donnés à un couple d'expatriés qui les replace dans leur pays d'origine. Si les mentalités évoluent, pour les protecteurs espagnols du chemin reste à faire pour éveiller les consciences. En outre, le pays est même doté d'un parti politique pour les animaux: le PACMA. Un vétérinaire espagnol qui replace les Galgos autant qu'il peut, souligne "Nous ne pouvons pas trouver un nouveau foyer pour chaque Galgo dans toute l'Europe, ce n'est pas une solution, ce ne peut-être qu'une transition...". Malgré tout, le mieux qu'il est possibe de faire, est de sauver le plus de vies possibles et d'agir pour apporter un peu de bonheur à tous ces innocents qui se désespèrent dans les refuges en attendant d'avoir la chance d'être peut-être adoptée !

 

 

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