Le Réchauffement climatique inquiète les scientifiques

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Si le réchauffement de la planète est un sujet qui divise les politiques et les scientifiques, il ne laisse personne indifférent. Alors qu'il est peut-être déjà trop tard de prendre conscience collectivement du réchauffement planétaire. Voici, quelques repères, chiffres et faits marquants.

Depuis plus d'un siècle, les 10 dernières années les plus chaudes sont survenues entre 1994 et 2006. Le bilan météorologique de 2006, confirme d'ailleurs cette tendance au réchauffement de la planète. Selon les données recensées auprès de l'Organisation météorologique mondiale (OMM), 2006 est pour la planète, la 6ème année la plus chaude, la 4ème pour tout l'hémisphère nord et la deuxième pour la France. Par ailleurs, toute une série d'événements extrêmes ont eu lieu sur toute la planète, comme de grandes sècheresses suivies d'inondations dévastatrices dans la Corne de l'Afrique, le Sahara ou le Niger. Mais encore, la fonte de portions de banquise, la fonte a un rythme accéléré des glaciers du coté népalais de l'Himalaya, l'élévation de plusieurs dizaines de centimètres du niveau de la mer, et le doublement annuel du nombre de cyclones et de typhons de catégorie 4 et 5. Ajoutons à cela d'autres évènements moins récents, comme le stunami du Sri Lanka, un désastre à priori sans corrélation avec le réchauffement de la planète.

Ces déséquilibres à l'échelle mondiale soulignent bien l'inquiétude des scientifiques sur le réchauffement planétaire et ses dégâts colatéraux. Le réchauffement et les changements climatiques sont causés par des gaz à effet de serre (GES), émis dans l'atmosphère par les voitures, le chauffage, les industries, etc. Actuellement de nombreux pays se sont engagés à les réduire, tandis que d'autres, comme les Etats-Unis, restent hostiles aux quotas de réduction des émissions des GES, mais pour des raisons économiques.

Même si les faits sont là, des scientifiques restent sceptiques sur cette question et d'autres théories sous-jacentes apparaisssent. Par exemple, les travaux du Dr Dimitriev (scientifique Russe) tendent à prouver que les changements qui ont lieu dans notre atmosphère, ne sont pas en relation avec le processus global de réchauffement de la terre, ni avec les émissions de gaz à effet de serre. Ces travaux démontrent que les planètes et tout le système solaire subissent actuellement de profondes mutations. Parmi ces changements, il souligne que des planètes comme Mars, la Lune et la Terre subissent des changements dans leurs atmosphères. Il existe également des changements dans les champs magnétiques et la luminosité des planètes, des phénomènes parfaitement mesurables sur Jupiter, Neptune et Uranus.

Sur la Terre, depuis 1975, l'activité volcanique et sismique s'est accrue de plus de 400%, mettant en évidence sur la même période, une augmentation moyenne de 400% des catastrophes naturelles sur notre planète. Des scientifiques russes ont une théorie sur la question, pour eux, tous ces changements sur Terre et à travers le système solaire s'expliquent par le fait que notre galaxie est en train de parcourir une zone de l'espace où l'énergie est différente.

Selon d'autres travaux du Dr Mike Lockwood (Rutherford Appleton National Laboratories), le champ magnétique du soleil s'est accru de 230% depuis 1901. Parallèlement, une équipe de physiciens Danois a publié récemment des résultats qui appuient la théorie d'un réchauffement planétaire lié à l'intensité des tâches solaires à la surface du soleil. Or, c'est justement cette forte activité à la surface du soleil qui provoque l'accroissement du champ magnétique solaire, lequel ne favorise pas la pénétration dans l'atmosphère des particules cosmiques. Et, l'expérience de Henrik Svensmark a bien montré que ces particules cosmiques provoquent l'ionisation des molécules d'air, facilitant ainsi la formation de nuages. Autrement dit, les tâches solaires diminueraient la masse nuageuse avec pour conséquence un réchauffement planétaire.

Même si la thèse des gaz à effet de serre prédomine, cela ne simplifie pas le problème, car pour certains spécialistes l'état de catastrophe est désormais irréversible. Il ne s'agit plus d'échapper au réchauffement climatique, mais d'éviter une phase d'emballement qui rendrait le phénomène incontrôlable, avec notamment l'arrêt de l'oscillation de l'océan Atlantique et du Golf Stream, dont dépend le climat européen. On sait désormais que la planète va se réchauffer de 4 à 5° d'ici 2050, car on ne peut pas libérer l'atmosphère des quantités industrielles de GES diffusées depuis plus de 20 ans. Et c'est pourquoi, si il est nécessaire de prendre conscience du danger, il faut aussi se préparer au réchauffement climatique global (global warming-awareness). Les spécialistes préconisent différentes études sur les meilleurs stratégies d'adaptation, car l'impact sur la vie humaine et notre éco-système est certain.

On constate à travers ces différentes thèses que les modifications en cours sont donc plus étendues qu'il n'apparait et n'affectent pas uniquement notre planète. Alors, si contrôler le réchauffement climatique est sans doute l'objectif majeur de ce 21ème siècle, trouver toutes les raisons de ce réchauffement est un autre défi d'envergure.

Notes

[1] Crédit photo : tropicaliving (Creative Commons By-Sa 2.0)

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