Cette nouvelle plateforme sociale s'ancre dans les problématiques du moment en faisant de la défense de la vie privée le fil conducteur de sa popularité.
A l'heure où la protection de la vie privée est un principe de plus en plus relatif, nous sommes tous en quête d'intimité, et chacun sait maintenant que tout ce qu'il fait sur des réseaux sociaux comme Facebook et Twitter est public et capté. Les réseaux sociaux soulèvent donc de nouveaux enjeux en termes de protection de la vie privée. Dans ce contexte, Minds, qui peut être traduit par «esprits» en français, est un nouveau réseau dont la devise est justement de permettre à chacun de maîtriser ce qu'il souhaite partager, et où rien ne lui est imposé ou fait à son insu.
Similaire dans ses fonctionnalités de base à Facebook et Twitter (une timeline instantanée, une messagerie privée...), sa singularité vient de certaines fonctions qui permettent de crypter la messagerie ou l'échange de fichiers. Outre cet aspect innovant qui n'est pas fait pour plaire aux services de renseignements et de programmes de surveillance, les utilisateurs choisissent les publications qu'ils veulent afficher mais contrôlent aussi leur portée avec les points obtenus grâce à leur activité de réseauteur. Des points qui peuvent être ensuite échangés, par exemple, contre une mise en avant des contenus choisis pour leur qualité.
A sa sortie, le site a connu un lancement retentissant, puisque plus de 60 millions de visiteurs du monde entier sont venus le visiter en deux jours. Il faut dire que Minds jouit d'une publicité favorable de la part des Anonymous, qui en font la promotion, et le plébiscitent, en appelant tous les "hackers, concepteurs et développeurs" à s'unir pour "collaborer et aider à construire minds.com".

Le fondateur et CEO de Minds, Bill Ottman, explique que ce réseau social est destiné à éviter tout espionnage par les Gouvernements ou certains services internet qui n'hésitent pas à « revendre » les datas personnelles des internautes. C'est bien cet aspect qui vaut la curiosité des internautes et l'enthousiasme des Anonymous.
Ouvert depuis mi-juin 2015, Minds attire également des journalistes indépendants, de grands médias (CNN, MSNBC, Forbes, l'agence Reuters...) des médias alternatifs, et des activistes. Fonctionnant en Open Source, fort d'un algorithme expliqué et explicable, garanti sans pub et sans doute freemium à l'avenir... car le gratuit en tant que modèle économique n'existe pas, il constitue peut être le renouveau du concept même de "réseau social" transparent et ouvert sur le monde.
Ensuite, il redonne à l'internaute une protection de la vie privée et le pouvoir du contrôle sur la technologie, c'est à dire celui de s'impliquer à sa guise sur le réseau social. L'essentiel pour la plateforme étant de capter de potentiels usagers qui partagent les mêmes intérêts et les mêmes préoccupations comme le pseudonymat, et surtout de les encourager à revenir régulièrement sur minds.com.
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